Dessine l’Espoir a commencé son action en 2003 en encourageant des activités génératrices de revenus pour des femmes séropositives en Afrique australe.
Cela répondait à un besoin local important des associations de femmes et groupes de soutien qui accueillaient des femmes démunies, dépistées le plus souvent lors d’une grossesse, et rejetées par leur conjoint à la découverte de leur séropositivité. En effet, seule la femme est obligée de se dépister lors d’une grossesse, et de nombreux conjoints préfèrent rejeter femme et enfants plutôt que de s’interroger sur la possibilité qu’ils puissent avoir été à l’origine de la contamination.
A l’initiative de Cyrille Varet, Président Fondateur de l’association, plusieurs projets ont été imaginés et développés, impliquant des artistes, designer, créateurs de mode. Le projet phare, La Mode Dessine l’Espoir, a impliqué plus de 80 créateurs de mode, confiant à l’association un dessin d’une ampoule électrique décorée, réalisée ensuite en Afrique du Sud par des femmes séropositives de l’association Wola Nani. La vente de ces ampoules générait des donations pour l’association et un revenu régulier pour les femmes.
D’autres projets ont ensuite pris le relais, comme les carrés d’Espoir, et le fil des mots, impliquant un groupe de femmes du Swaziland sur des dessins confiés par des artistes et créateurs et brodés par les femmes.
Plusieurs ventes aux enchères de ces créations ont permis de générer des fonds pour financer les actions de l’association tout en contribuant à améliorer les conditions de vie de ces femmes.
Au fil des années, les activités génératrices de revenus se sont réorientées sur des projets à débouché local.
Des femmes ont été formées à la couture pour réaliser des uniformes scolaires distribués localement par l’association, tandis que les femmes les plus fragiles se voyaient confiées la tâche relativement simple d’emballer les préservatifs dans des étuis attractifs, une activité réalisée en petit groupe dans une ambiance conviviale.
Depuis 2014, Dessine l’espoir a formé plusieurs femmes à la gestion des jardins potagers biologiques, à caractère communautaire ou pédagogique. Ces projets ont généré des activités à temps plein pour des femmes du Swaziland, d’Afrique du Sud et du Burkina Faso.
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