Dessine l’Espoir s’attache, depuis sa création, à mener des projets favorisant l’inclusion sociale, en particulier à destination des femmes séropositives. 
L’association développe des campagnes de lutte contre la stigmatisation et, en parallèle, des activités génératrices de revenus pour faciliter leur réinsertion sociale et les aider à subvenir aux besoins de leur famille.


  • Campagnes de lutte contre la stigmatisation

Le dépistage du VIH est imposé aux femmes enceintes, et pas au conjoint.
Ceci a causé un nombre considérable de drames familiaux en Afrique australe, de nombreuses femmes étant dépistées séropositives, puis abandonnées par leur conjoint qui souvent refusait de se remettre lui même en question sur sa sérologie.
Il en résultait, en particulier au début des années 80, des situations dramatique pour ces femmes, à la rue, sans ressources, avec un nouveau né et parfois d’autres enfants à charge à élever seules.
Avec sa campagne I Love You Positive or Negative, Dessine l’espoir a voulu adresser à ces femmes un message d’espoir, que l’amour ne s’arrêtait pas à un signe positif ou négatif, et qu’elles pouvaient néanmoins reconstruire leur vie.
Un message aussi pour que les hommes changent de mentalité, et affrontent la réalité de cette pandémie en face, plutôt que de briser leur famille, d’une part, et rester dans l’inconnue quant à leur propre statut, alors que les traitements étaient disponibles pour combattre le virus.


  • Activités génératrices de revenus – La mode Dessine l’Espoir

En parallèle à ces campagnes pour faire évoluer les mentalités, Dessine l’Espoir a également développé des activités génératrices pour donner un soutien immédiat à ces femmes.
C’est ainsi qu’est né le projet de la « Mode Dessine l’Espoir » en 2003, avec une multitude de projets créatifs, parrainés par les grands noms de la mode, pour confier aux femmes la réalisation de créations originales, vendues au profit de l’association. Dernier né de ce projet, la fleur Porte-Bonheur de Thebe Magugu, présentée par le Bon Marché Rive Gauche en Février 2021.


  • Activités génératrices de revenus – Débouché locaux


Au fil des années, l’atelier de couture s’est perfectionné : les femmes, équipées de machines à
coudre professionnelles ont pu développer leurs compétences. Les femmes travaillent aussi pour le marché local à travers des projets à débouchés local et social (uniformes scolaires offerts aux enfants orphelins dans le cadre du projet « Uniforme et Différence », masques covid-19 distribuées gratuitement à l’Hôpital de Piggs Peak en Eswatini etc.).


  • Soutien nutritionnel pour les patients séropositifs

Dessine l’Espoir a mis en place des projets de soutien nutritionnel à l’intention des personnes séropositifs.
Elle s’est engagée en Eswatini dans la distribution quotidienne de repas pour les patients venant chercher leur traitement à l’hôpital. Ce programme a évolué avec les effectifs, le nombre de patient passant de 240 en 2005 à 4500 en 2021. En 2018, Dessine l’Espoir a modifié son protocole de soutien pour se concentrer sur les patients les plus faible, en mettant en place la distribution de colis contenant des légumes et ingrédients de base a ainsi débuté pour 50 patients ciblés. Celle-ci joue un rôle important dans la reprise de force des patients les plus faibles, en leur apportant un complément alimentaire indispensable. Il remplace le programme « Food By Prescription » du Fond Alimentaire Mondial qui accordait un panier de nourriture aux patients les plus faibles et qui a été supprimé en 2018. L’approvisionnement en légumes se fait grâce aux jardins de l’association pour les choux, les salades, les épinards. Le recours au marché local est aussi
nécessaire pour combler les manques du jardin.